Vers la fin Février dernier, une situation conflictuelle était perceptible dans le milieu des agriculteurs et des éleveurs (suivez mon regard).
En fait, une rumeur circulait dans les villages faisant l'écho d'une décision du Hakem sur la date des récoltes des champs du walo, fixée au 15 Mars. Dans bon nombre de champs, les épis sont encore verts. Alors ce fut la ruée vers le walo - personne ne voudrait perdre tant soi peu ce qu'il a pu acquérir à la sueur de son front et avec tous les aléas au profit des éleveurs. Une file indescriptible de charrettes à traction animale, dans un tourbillon de poussière faisait le va et vient entre le walo et les villages de Foondé, Dioudé et Bababé. Tout un chacun cherchera à engranger le maximum de NIAYKO pour ses bêtes. C'est regrettable. Une fois de plus, les autorités s'ingèrent de manière arbitraire dans le quotidien des populations. Les grands perdants dans cette histoire, c'est sans conteste, les agriculteurs, puisque l'insécurité alimentaire est sous-jacente, pernicieuse. La production agricole de cette année est insuffisante sinon nixe. Nous sommes face à une situation alimentaire catastrophique pour les mois à venir. Pour seule consolation à mes "cousins à plaisanterie", il y a beaucoup de niébés cette année.
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